La décision de la Poste de ne plus distribuer que trois jours par semaine à compter de lundi 30 mars 2020 est jugée inacceptable par le groupe Centre France.
Il écrit sa position dans un article publié, aujourd’hui, dans l’ensemble de ses éditions.
C’est un “coup de gueule” contre une décision jugée “inacceptable”.
Dans un article publié, aujourd’hui, dans les pages nationales de ses huit quotidiens, le groupe Centre France fustige la décision de la Poste de ne plus distribuer le courrier, à partir de lundi prochain, que trois jours par semaine, les mercredi, jeudi et vendredi.
Contestant une décision lourde de conséquences pour les lecteurs et abonnés postés qui, dans cette période de pandémie de coronavirus, attendent chaque jour leur journal, le groupe Centre France parle d’une décision de “désertion” et reproche à la Poste de “quitter le navire de la solidarité nationale”.
Directrice des rédactions du groupe Centre France, Sandrine Thomas ajoute dans article titré “Accusé(e) de non réception” : ” Nous
sommes de ceux qui peuvent se sentir trahis, car d’ordinaire La Poste est un maillon essentiel pour toucher une partie de nos lecteurs ”.
Elle regrette également qu’il n’y ait pas eu de concertation avec les éditeurs de presse : “ La direction de La Poste vous, et nous met devant le fait accompli en ne vous livrant que trois fois par semaine, les mercredi, jeudi et vendredi, plutôt que de choisir de le faire un jour sur deux ”.
Face à cette situation inédite, le groupe Centre France, qui se dit “révolté”, annonce qu’il a décidé de “lancer une pétition en ligne pour recueillir les mécontentements des lecteurs” car, ajoute-t-il, “nous sommes comme vous, désolés, confinés et révoltés”.
Il appelle également les élus locaux à faire pression sur la Poste pour qu’elle revienne sur cette décision.
Dans la soirée de jeudi, cette pétition a été relayée, sur les réseaux sociaux, par la direction générale du groupe.