Les rédactions du groupe publient, aujourd’hui, dans l’ensemble de ses titres le contenu de deux nouvelles chartes sur le traitement des faits divers et le traitement de l’image.
Fruit du travail du comité d’éthique et de déontologie avec les rédactions, elles ont pour objectif principal de renforcer la confiance du lecteur dans les contenus, et d’offrir aux rédactions du groupe un socle commun de règles et de principes déontologiques.
Ce sont deux textes qui engagent. La charte « Faits divers et justice » et la charte de l’ « Image » du groupe Centre France sont en voie d’application par l’ensemble des rédactions du groupe Centre France (quotidiens et hebdomadaires).
Fruit du travail du Comité d’éthique et de déontologie*, ces deux textes constituent – c’est une première dans le groupe – un socle solide permettant de donner un cadre beaucoup plus harmonisé dans le traitement, par les journalistes, des sujets d’actualité de leurs territoires.
Dans un souci de transparence, les engagements qu’ils contiennent sont présentés aux lecteurs dans les éditions du jour des quotidiens et sur les supports digitaux du groupe (sites Internet et applications). Ils seront également publiés, à partir de demain dans les hebdomadaires.
Pour Sandrine Thomas, rédactrice en chef de La Montagne et directrice des rédactions du groupe Centre France, l’adoption et la publication de ces chartes est une étape importante dans le cadre de la démarche engagée pour le maintien et le développement de la confiance des lecteurs : “ Sur l’ensemble de ces sujets, il est indispensable que les règles établies au sein des rédactions soient compréhensibles par nos lecteurs. Au cœur de nos territoires, les journalistes doivent être en mesure de les expliquer si besoin, pour justifier leurs choix ”.
Charte faits divers – justice
Ce document répond à un constat dressé à l’échelle du groupe : celui d’un manque de cohérence, d’un titre à l’autre, dans le traitement des faits divers et des affaires judiciaires. Il permet d’établir des règles claires, pour tous les supports, afin de répondre à un triple objectif d’exigence, d’équité et de transparence. Parmi les sujets dont le traitement éditorial est désormais parfaitement encadré : les comptes-rendus d’audience, les enquêtes, les accidents de la circulation, les suicides, les actualités concernant les personnalités publiques, les sujets impliquant des mineurs, les avis de recherche et appels à témoins… Un rappel tout particulier est fait concernant le respect absolu de la présomption d’innocence. Et sur une certaine forme de modération dans les écritures pour “ éviter, parfois, de trop en dire ”. Cette charte évoque également les démarches engagées par le groupe sur les sujets du droit à l’oubli et de la gestion des données personnelles. |
Charte de l’image
Cette charte iconographique de 13 pages a pour but principal de rappeler les bonnes pratiques et les cadres législatifs pour tous les supports (print et digitaux) abordant aussi bien l’attitude générale à adopter sur le terrain que le cadre juridique de l’utilisation des photos. Plusieurs thématiques différentes sont abordées : les retouches d’images et montages, les ressources d’images sur le web, les légendes photos, les crédits, le format et les dimensions. De manière très pratique, sont également traités, sous forme de foire aux questions, les sujets auxquels les photographes sont le plus souvent confrontés : dois-je flouter les plaques d’immatriculation des véhicules ? puis-je photographier des personnes dans la rue ? est-il possible de photographier des enfants dans les écoles ? les forces de l’ordre lors d’une intervention sur la voie publique ?… |
Ces deux chartes ont également fait l’objet d’une présentation dans les différents comités d’entreprise du groupe.
Une Charte du bon usage des réseaux sociaux est également en cours de réflexion et de réalisation avec le concours des rédactions du groupe.
* Le Comité d’éthique et de déontologie a été lancé en novembre 2019, afin de “ réfléchir aux bonnes pratiques journalistiques et d’édicter collectivement un socle commun “.
Composé de douze personnes (journalistes et photographes, six hommes et six femmes, de tous titres et tous niveaux d’expérience), il a, dès sa création, élaboré la “ Charte des bonnes pratiques ” à l’approche des élections municipales 2020.
Tous les journalistes du groupe peuvent le saisir, via un référent au sein de son titre, pour toutes interrogations et propositions.